Au mois d’avril dernier, j’enchaînais les maladies, je pensais que tout était parti en un weekend , mais cela revenait …
Je me suis entendue me dire « mais pourquoi t’es malade, qu’est ce qui cloche chez toi, tu guéris les autres et tu n’es même pas capable de te soigner toi même ? »
Sale gosse!, enfin, pardon , pauvre enfant intérieur qui a la critique facile…
Puis j’ai entendu un de mes guides me dire:
« tu sais, tu arrives à te donner compassion de temps en temps, mais, tu devrai t’y atteler un peu plus souvent, tu devrai accepter d’être malade et arrêter de vouloir à tout prix tout comprendre, tout chercher à soigner, quand le mal s’évacue par lui même. Tu as compris d’où venaient ces maux (je rappelle que j’ai eu une angine (les non-dits), puis sinusite (on ne peut plus sentir les gens à force de ne pas pourvoir échanger), puis problème de digestion (il faut digérer ce qui vient d’être compris) , maintenant laisse les partir, laisse à ton corps le temps dont il a besoin pour évacuer tout ce qui a été transmuté, ce n’est pas parce que ta tête va vite, que ton coeur et ton corps doivent la suivre, chacun son rythme.
L’être humain se réincarne pour évoluer, pour transmuter comme tu dis, mais n’oublies pas que chaque cellule de ton corps est une entité à part entière, elle aussi revenue pour évoluer, et elle aussi a son propre cheminement. Sa propre vitesse de compréhension et de transmutation.
Travaille l’acceptation de la non-acceptation, le fait de ne pas avoir sérénité en toi, le fait de ne pas avoir santé en toi.
La recherche du bien-être, peut vite devenir un fardeau pour celui qui veut absolument rester dans cet état. Tout est impermanence, tout bouge autour de toi, tu ne peux donc pas maintenir un état constant, qu’il soit mental…ou physique!
Ce qui est magnifique en l’homme c’est sa capacité d’adaptation, mais pour cela tu as besoin d’un laps de temps suffisant pour que les changements de l’extérieur puissent s’imprégner à l’intérieur.
Il faut savoir quelques fois lâcher prise le lâcher-prise, c’est ainsi que tu feras revenir sérénité en toi, en prenant conscience que tu n’es pas sereine, et que c’est comme ça, pour le moment. Cela passera. Comme tes peurs, tes peines, mais aussi comme tes joies et ton bonheur de l’instant. Tout passe. et tout revient.
C’est en aimant ton mal-a-dit, que celui ci disparaitra, car les maux sont là, seulement pour que tu puisses un peu plus développer ton amour envers ce qui « ne va pas », ce qui n’est pas parfait.
Aime ton imperfection. Aime ta souffrance. Elle ne réclame que cela, comme nous tous, elle n’existe que pour l’amour. »
6 commentaires
Merci du partage !
avec plaisir !
Ça me parle beaucoup. Ma gynéco me suspecte un fibrome utérin. Et là je me dis « Quoi ??? C’est quoi le message, là ? Parce que ça y est, je suis au clair dans mes rapports avec ma mère etc etc, normalement ce genre de truc ne devrait plus m’arriver ». Puis je me suis dit qu’il y avait peut-être un temps de retard entre ce dont j’ai pris conscience et mon corps, ou quelque chose encore à régler de ce côté-là (même si je ne vois vraiment pas quoi). Bref je suis humaine, je peux moi aussi avoir une faiblesse. En attendant l’échographie, j’envoie beaucoup d’amour à cette partie de moi (+ cataplasme à l’huile de ricin), et je suis persuadée qu’il a déjà diminué car la gêne ressentie s’est atténuée.
Je me réponds à moi-même, c’est un peu bizarre, mais c’est au cas où ça puisse servir à quelqu’un.
Je ne voyais pas quelle pouvait être la signification de mon fibrome utérin. Ce fibrome me gêne car il m’appuie sur la vessie, m’obligeant à aller aux toilettes plus fréquemment que d’habitude. Du coup, je réalise que c’est plutôt un problème de vessie que j’ai. Je regarde la signification : pb de marquage du territoire, par exemple pb d’autorité. Alors là, oui, ça me parle !!! J’essaie d’élever mon fils avec le maximum de bienveillance, et du coup j’ai tendance à avoir du mal à être ferme quand il le faut. Parfois je me fais un peu « bouffer ». La fonction maternelle devient gênante.
D’ailleurs, j’utilise beaucoup le yi-king pour communiquer avec mes guides, et quand je l’ai consulté pour avoir un indice sur ce fibrome, j’ai obtenu « La folie juvénile » qui traite des enfants et de la nécessité de fermeté. Je n’ai pas compris sur le coup, mais en effet, tout correspond et rien n’est au hasard. Je m’en émerveille à chaque fois !
Ton message est très juste et arrive au moment précis, comme d’habitude. Merci de le partager avec nous, Johanna.
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