Voici un texte des guides qui me parlaient des parents, de mes parents…Je n’ai pas eu ces parents que l’on voit à la télé, ceux qui sont aimants, présents et plein de compassion, mais une fois le deuil des parents parfaits, fait, j’ai pu découvrir que j’avais exactement les parents qu’il me fallait, pour être celle que je devais être.
Ce n’est qu’avec tendresse, patience et compassion, que l’on peut approcher de près l’amour véritable de soi même
On ne peut être en accord avec son coeur que si l’on prends le temps d’écouter pleinement chaque partie de notre être.
Si nous rejetons une part, quelle qu’elle soit, cela peut être Colère, comme amour… alors la plénitude n’est pas complète puisque l’acceptation de soi-même n’est pas là.
Il est impossible d’éradiquer ou de mettre en sourdine son ego, cela revient à demander à un enfant de ne jamais jouer, ne jamais crier, ne jamais pleurer, ne jamais être triste, ne pas être un enfant, simplement.
Et un adulte qui n’a pas eu d’enfance, est un adulte non complet, frustré, et plein de souffrances enfouies.
Un adulte épanoui, est un enfant que l’on a aimé, chéri, et surtout pour qui les parents ont su exprimer tendresse, patience et compassion.
Lorsque vous en maitrisez pas vos émotions, soyez ce parent aimant qui prend tendrement son enfant dans ses bras, qui le rassure en lui disant que tout ira bien.
N’attendez plus cela de l’extérieur, tout est en vous.
10 commentaires
Je suis en colere, a cause du comportement de mon pere vis a vis de ma mere.
Il a ete lui mm en manque d’amour etant enfant…
J’essaie de lui pardonner mais je n’y arrive pas, vu la souffrance de ma mere…
Je me permets de te répondre si tu veux bien.
Tu as ressenti une injustice terrible face à une interaction entre deux personnes. Ce qui est intéressant dans ce que tu décris succinctement c’est que tu ne fais pas état de toi au milieu de tout ça. Tu racontes comme témoin.
Certains comportements peuvent paraître injuste en effet, et ils le sont certainement. Mais il ne faut pas oublier que ta maman a (inconsciemment ou pas, avec les moyens dont elle disposait à ces moments là) accepter d’être traitée de la sorte. Accepter n’est peut être pas le bon mot, j’en ai conscience, mais elle a persévérer dans cette relation. Son âme avait elle besoin de vivre ça pour évoluer? Expier une vie antérieure? Évidemment que ça reste triste d’avoir du être témoin de ces choses là.
Ton père a fait ses choix avec les moyens à sa disposition, et il devra y répondre un jour ou l’autre. Pour ta maman, elle a fait ses choix et en assume aussi les conséquences.
Ton enfant intérieur se sent peut être investi de la mission de réparer, mais tu ne pourras jamais faire des choix pour les autres, même si tu les aimes très fort.
Un jour j’ai compris que nous faisons le choix de nous incarner dans cette vie que nous vivons, en connaissance de cause, et ça m’a mise en paix, donner une nouvelle perspective tout en me donnant le pouvoir du choix de la direction que je voulais lui donner.
Je m’excuse d’avance si je me suis mal exprimée.
Sache qu’il nous est toujours possible de faire du beau à partir du moche.
Je t’envoie plein de lumière, que tu trouves la paix et la force du pardon.
Merci libellule
J’ai tres bien compris, ton message, merci beaucoup.
Ce que je voulais dire, c’est est que c’est mal si, je prefere fermer les yeux, et m’occuper de » ma famille « ?
J’essaie c’est vrai de rendre la vie un peu moins dure à ma maman, en l’invitant a la maison, l’emmener faire les magasins ect…
Mais des que je ne le fais plus, je culpabilise…
Ce que je lis (mais je peux me tromper), c’est comme si les rôles étaient inversés. Tu as peut être entendu ta maman se plaindre de sa situation, et peut être as tu refoulé ce besoin de petite fille d’être protégée de ces scènes injustes, parce qu’alors tu as cru que ta maman avait plus besoin que toi d’être protégée de son histoire.
Ta culpabilité me fait l’effet d’un conflit intérieur en toi. Et ce malaise est très révélateur mais toi seule en connaît la clé. Et justement « fermer les yeux» est très intéressant, demande toi sur quoi tu fermes réellement les yeux.
Honnêtement, crois tu que ce soit réellement mal de vouloir s’occuper de sa famille? Et allons plus loin, crois tu que c’est vraiment mal d’avoir le droit d’être heureuse au sein de sa propre famille?
N’oublie pas que ta maman a sa part de responsabilité, qu’elle est libre de faire de cette histoire ce qu’elle en veut, que nous choisissons tous nos relations, que rien n’arrive par hasard, que tout ce qui se présente est dans un but d’évolution. La conforter dans son statut de victime c’est lui ôter cette responsabilité, et la conforter dans une inertie.
J’ai vécu une histoire d’enfant au milieu d’un père violent et sadique et d’une mère qui n’a eu de cesse de se victimiser. Longtemps, ma loyauté de petite fille m’a fait fermer les yeux sur les dysfonctionnements de mes parents. Alors je prenais toute la faute sur moi et je culpabilisais pour tout, à outrance. Je cumulais les échecs inconsciemment, parce que je ne m’autorisais pas à vivre et à être heureuse alors que mes parents étaient malheureux parce que «j’avais voulu venir au monde» (j’ai longtemps entendu qu’à cause de moi ils ont du se marier etc…)
J’ai toujours cru mon père le méchant, et ma mère la pauvre victime.
Et un jour j’ai entrepris une thérapie. Mais ce n’était pas le moment, je n’étais pas prête. Puis quelques années après, j’en ai fait une deuxième où là, j’ai pu dire qu’ils étaient dysfonctionnants. J’ai coupé les ponts avec mon père et poursuivis ma relation avec ma mère. Et à l’arrivée de mon 4è enfant j’ai fait une grosse dépression avec un sentiment d’étouffer par la culpabilité, ce qui m’a à nouveau conduite sur un divan. Là j’ai compris la relation pathologique entre mes parents, que ma mère n’était pas aussi victime que ses pleurnicheries laissaient croire, mais qu’elle manipulait son monde. Certainement qu’elle est très malheureuse, mais certainement que son malheur est dû au fait qu’elle soit déconnectée. Ma vision a totalement changé. Certes, elle me fait toujours de la peine (une fois l’étape de la colère passée), mais pas pour les mêmes raisons. Je lui ai tendu la main pour l’aider à reprendre le contact, l’aider à évoluer et remplir sa vie, mais elle refuse. Peut être que ça lui fait peur? Peut être qu’elle trouve une forme de complaisance à se faire plaindre par son entourage? Les réponses lui appartiennent, je ne pourrai pas faire ce travail à sa place. Je sais juste qu’en l’état je ne peux pas poursuivre cette relation, j’ai aussi besoin de me protéger.
Pour être une maman à mon tour, il m’apparaît impensable de faire porter à mes enfants la responsabilité de mes choix de vie
(Oups, erreur de manip.), je suis la seule responsable de mes choix, et la seule responsable de ce que j’en fais.
Quant à cette enfance sordide, quand j’ai pris conscience de tout ce qu’elle m’avait apporté en enseignements, je me dis que j’ai eu de la chance finalement. J’ai eu les parents que je devais avoir dans cette incarnation pour apprendre (et/ou expier?) tout ce que j’en ai appris. Alors je ne leur en veux pas, ils ont été les parents parfaits que je devais avoir. Bien sûr que j’aimerai qu’ils puissent saisir tout ce que la vie a de fascinant, qu’ils puissent grandir de tous ces enseignements, mais dans la mesure où ils sont campés dans leur position, je ne peux que leur offrir mon pardon.
Ça implique aussi qu’il a fallu que je me pardonne à moi même de ne pas réussir à les aider, et que j’accepte de leur rendre leur responsabilité respective, mais aussi leur droit de ne pas vouloir être aidé.
Évidemment, chaque histoire est unique et je ne dis pas que ta maman est comme la mienne, mais je tenais à témoigner mon expérience pour te donner un exemple concret.
Dans tous les cas, à l’heure d’aujourd’hui, cette culpabilité étouffante ne m’étouffe plus, j’en suis libérée. Je sais reconnaître mes propres responsabilités et je ne prends plus celles qui ne me revient pas. Non seulement ça me fait des vacances mais dans ma propre famille je suis plus posée, plus efficace, plus présente et plus ancrée.
Si tu as besoin d’en parler, n’hésite surtout pas.
Belle journée à toi! <3
c’est gentil …
Comme je l’ai dit, j’ai bien conscience d’avoir eu exactement les bons parents pour devenir ce que je devais etre, et puis c’est clair que merci à la thérapie de 3 ans, et à mon métier de thérapeute qui m’a permis de finir le travail commencé il y a 10 ans . C’est sur que l’on a pas tous les même parents, et que dès que l’on arrive à voir LEUR souffrance, alors on a fait un grand pas pour ne plus prendre cette souffrance pour nous. Ni se sentir coupable.
C’est un beau message; il faut accepter les parents que l’on a eu et mettre de côté le manque d’affection, et avancer en tant qu’être lumineux et malgré tout exceptionnel. Et puis ensuite à notre tour de tenter d’être le meilleur des parent pour ses enfants : en tout cas faire de son mieux pour être aimant, bienveillant, tolérant et patient.
Merci pour cet article.. Ce n’est quand m^me pas facile d’être parent.
Je n’ai pas eu une superbe enfance…un papa décédé à mes 2 ans, une maman déprimée (souvent), pas d’argent, pas de vacances en famille, pas toujours à manger correctement, des factures toujours à payer en retard, pas d’études ensuite, une adolescence de » mer.. », des attouchements… mais un joli mariage par la suite, 3 superbes filles et je pense être une « jolie » maman. J’ai aimé être maman à la maison mais maintenant « mes zounettes » sont grandes (24 ans, 21 ans et 16 ans) et je me sens souvent perdue, sans trop de bute, seule et vide parfois…
Johanna tes mots m’ont touchés et aideront je pense beaucoup d’adultes en souffrance.
J’ai toujours ressenti la souffrance chez chacun de mes parents (pour ne citer qu’eux ici) et ça m’a amené à mener une vie qui je pensais les apaiserait. Il n’en était rien, à 28 ans j’ai perdu pieds, je leur ai caché bien sûr. J’en ai aujourd’hui 32 et diagnostiquée sclérose en plaques il y a 1an. Le travail que j’ai fait avec une psy à 28ans m’avait ouvert les yeux, mais j’ai continué de culpabiliser. La « maladie » m’a cependant forcé à comprendre que je devais nettoyer ce lien (car biensur/par hasard sep=lien parent-enfant) et aller plus loin. Le développement personnel est en train de me sauver, malgré les liens, on se concentre sur soi pour avancer.
Je ne sais pas si mes lignes seront utiles, mais j’avais envie de témoigner. Courrez chers amis au plus profond de vous même, c’est la clé. Nous sommes tous notre propre clé.
exactement, tu es la clef !!